Question-réponse
Vérifié le 16/02/2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Un lanceur d’alerte est un agent (fonctionnaire ou contractuel) qui signale ou divulgue, <span class="miseenevidence">sans contrepartie financière directe et de bonne foi</span>, des faits constitutifs d’une infraction.
Le signalement peut porter sur :
Le lanceur d‘alerte doit avoir eu connaissance des faits <span class="miseenevidence">dans l'exercice de ses fonctions</span>.
Lorsque les informations n'ont pas été obtenues dans le cadre des activités professionnelles, le lanceur d'alerte doit <span class="miseenevidence">en avoir eu personnellement connaissance.</span>
Le lanceur d'alerte peut être un agent en fonction ou un ancien agent public lorsque les informations ont été obtenues dans le cadre de l'activité professionnelle.
Le lanceur d'alerte peut être une personne qui a candidaté à un emploi au sein de l'administration, lorsque les informations ont été obtenues dans le cadre de cette candidature.
À noter
Les faits, informations ou documents couverts par le secret de la défense nationale, le secret médical, le secret des délibérations judiciaires, le secret de l'enquête ou de l'instruction judiciaires et le secret professionnel de l'avocat ne peuvent pas être signalés ou divulgués.
La procédure de signalement varie selon que le signalement porte sur un <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R43964">conflit d'intérêts</a> ou sur une autre infraction.
Le lanceur d’alerte peut signaler les faits dont il a connaissance selon la <span class="miseenevidence">procédure interne de recueil et de traitement des signalements </span>mis en place par son administration.
<span class="miseenevidence">Lorsqu'il n'existe pas de procédure interne</span> de recueil et de traitement des signalements, il peut signaler les faits à un supérieur hiérarchique, direct ou indirect, à son employeur (autorité territoriale, chef d'établissement hospitalier, etc.) ou à un <span class="expression">référent alerte</span> désigné par son employeur.
Le lanceur d'alerte peut aussi adresser un signalement, après avoir effectué un signalement interne à son administration, ou directement à l'une des autorités suivantes :
Lorsqu'une autorité externe, saisie d'un signalement, estime qu'il ne relève pas de sa compétence ou qu'il concerne également d'autres autorités, elle le transmet à l'autorité compétente ou au Défenseur des droits.
Par téléphone (information générale)
<span class="miseenevidence">09 69 39 00 00</span>
Coût d'un appel local
Du lundi au vendredi de 8h30 à 19h30
Par courrier (depuis la France, gratuit et sans affranchissement)
Défenseur des droits
Libre réponse 71120
75342 Paris cedex 07
<span class="miseenevidence">Attention :</span> joindre à votre courrier les photocopies des pièces relatives à votre saisine.
Par messagerie électronique
Accès au <a href="https://formulaire.defenseurdesdroits.fr/code/afficher.php?ETAPE=accueil_2016" target="_blank">formulaire de contact</a>
<span class="miseenevidence">Quelles administrations doivent mettre en place une procédure interne de recueil et de traitement des signalements ?</span>
Les administrations de l’État doivent établir une procédure interne de recueil et de traitement des signalements.
Les autres employeurs publics employant au moins 50 agents, également.
Toutefois, les communes de moins de 10 000 habitants et leurs établissements publics et les <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R31293">EPCI</a> qui ne comprennent aucune commune de plus de 10 000 habitants ne sont pas obligés d'établir une telle procédure.
Le lanceur d'alerte peut signaler à l'une des autorités hiérarchiques dont il relève des faits pouvant être qualifiés de conflits d'intérêts.
Il peut aussi témoigner de ces faits auprès du <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=F35129">référent déontologue</a>.
Le fait, pour un agent chargé de pourvoir un poste de travail, d’avoir un lien personnel de parenté avec un candidat à ce poste constitue par exemple un conflit d’intérêts.
Le lanceur d’alerte<span class="miseenevidence"> ne peut pas faire l'objet d'une mesure discriminatoire ou disciplinaire </span>en raison de son signalement, ni de menaces ou de tentatives de recourir à une telle mesure.
Le lanceur d’alerte ne peut pas faire l'objet de mesures de représailles, ni de menaces ou de tentatives de recourir à ces mesures, sous les formes suivantes :
Le lanceur d'alerte ayant signalé ou divulgué publiquement des informations <span class="miseenevidence">n'est pas civilement et pénalement responsable</span> des dommages causés par son signalement s'il avait des motifs raisonnables de croire, lorsqu'il y a procédé, que le signalement était nécessaire à la sauvegarde des intérêts en cause.
L'agent public qui relate ou témoigne de mauvaise foi, de faits de nature à entraîner des sanctions judiciaires, avec l'intention de nuire ou en ayant connaissance, même partiellement, de l'inexactitude des faits, risque 5 ans d'emprisonnement et <span class="valeur">45 000 €</span> d'amende.
Téléservice
Signaler une menace ou une atteinte à la santé publique ou à l'environnement
Formulaire
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Haute Autorité pour la transparence de la vie publique
Agence française anticorruption (Afa)
Agence française anticorruption
Orienter et protéger les lanceurs d'alerte
Défenseur des droits
22 Grande rue
51480 Reuil
Tél : 03 26 58 03 03 – CONTACT
Du Lundi au Mardi : de 16h00 à 18h00 de 13h30 à 17h00
Le Jeudi : de 16h00 à 18h00
Mentions légales – Protection des données personnelles – Gestion des cookies
4 place Truchon – 51220 Hermonville
Tél : 03.26.61.51.23