Question-réponse
Vérifié le 19/02/2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Vous avez un conflit familial (séparation, autorité parentale...) ou un conflit dans une succession ? La médiation familiale peut se faire, à votre demande, avec l'accord de toutes les parties au conflit. Elle peut aussi être décidée par le juge. Elle permet une communication pour trouver une solution amiable. Elle n'est<span class="miseenevidence"> pas possible</span> <span class="miseenevidence">si des violences ont été commises</span> par l'un des parents sur l'autre parent ou sur l'enfant. Nous vous présentons les informations à connaître.
Les parties peuvent tenter une médiation familiale, <span class="miseenevidence">avant de saisir le juge</span>. Le but est d'apaiser les tensions et de recréer un lien familial entre enfants, parents, grands-parents, héritiers...
Le médiateur familial aide les parties en favorisant la reprise du dialogue afin qu'elles trouvent elles-mêmes un accord.
<span class="miseenevidence">En cas de tentative de médiation</span>, le <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R54969">délai de prescription</a> pour éventuellement saisir le juge par la suite est <span class="expression">suspendu. </span>Cette suspension commence à compter du jour de votre accord écrit de faire une médiation. <span class="miseenevidence">S'il n'y a pas d'écrit</span>, à compter du jour de votre 1<Exposant>re</Exposant> réunion de médiation.
La médiation familiale peut accompagner les parties et permettre de régler un conflit. Elle s'adresse notamment aux personnes suivantes :
À noter
la médiation ne peut commencer que si les parties sont présentes et donnent leur accord.
Les parties ne peuvent pas demander la médiation familiale s'il existe un milieu familial violent. Elle n'est <span class="miseenevidence">pas possible si des violences ont été commises</span> par l'un des parents sur l'autre parent ou sur l'enfant.
Le médiateur familial est un <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R57526">professionnel</a> qualifié (diplôme d'État).
Il ne juge pas et n'a pas de pouvoir de décision.
Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de <span class="miseenevidence">confidentialité</span>, <span class="miseenevidence">d'impartialité</span> et de <span class="miseenevidence">neutralité</span>.
À savoir
Le principe de confidentialité ne s'applique pas en cas de motif impérieux (protection de l'enfant...) ou si la révélation de l'accord est nécessaire à sa mise en œuvre.
Le médiateur n'a pas de pouvoir d'enquête. Toutefois, il peut, avec l'accord des parties et pour les besoins de la médiation, entendre des personnes extérieures au conflit, par exemple, des voisins ou des amis qui sont d'accord.
La mission du médiateur familial peut se pratiquer sous différentes formes :
Les parties doivent s'entendre sur le choix du médiateur familial.
Les parties peuvent s'adresser à une association nationale de médiation familiale.
Il est possible de contacter le tribunal judiciaire ou la cour d'appel pour obtenir la <span class="miseenevidence">liste des médiateurs familiaux</span> conventionnés.
Les parties peuvent s'adresser à une <span class="miseenevidence">association familiale conventionnée</span> auprès de la <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R62569">CNAF</a>.
Les parties peuvent s'adresser à un médiateur privé <span class="expression">qualifié</span> en matière familiale.
La médiation familiale se déroule en 3 étapes :
À noter
si vous ne trouvez pas d'accord à la fin de la médiation, vous pouvez saisir le juge compétent.
L'entretien d'information est <span class="miseenevidence">gratuit</span>.
Une somme est demandée aux parties, pour la suite. C'est le médiateur qui indique le montant qu'il fixe.
Les parties peuvent décider comment sont partagés les frais. En l'absence d'accord, les frais sont partagés pour moitié pour chacune des parties.
En cas de ressources insuffisantes, il est possible de demander à bénéficier de <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=F18074">l'aide juridictionnelle</a> pour prendre en charge tout ou partie de ces frais.
Si les parties font appel à une <span class="miseenevidence">association de médiation familiale conventionnée</span> par la caisse d'allocations familiales, le montant est fixé par un barème qui varie selon les revenus de chacune des parties.
À savoir
les <span class="miseenevidence">médiateurs privés ne sont pas soumis à un barème national</span>, l'entretien d'information est également payant.
Le but de la «médiation judiciaire» est d'apaiser les tensions et de recréer un lien familial entre enfants, parents, grands-parents, héritiers...
Le médiateur familial aide les parties en favorisant la reprise du dialogue <span class="miseenevidence">afin qu'elles trouvent elles-mêmes un accord</span>.
La médiation familiale peut accompagner les parties et permettre de régler un conflit. Elle s'adresse notamment aux personnes suivantes :
À noter
la médiation ne peut commencer que si les parties sont présentes et donnent leur accord.
La médiation familiale n'est <span class="miseenevidence">pas possible si des violences ont été commises</span> par l'un des parents sur l'autre parent ou sur l'enfant.
À savoir
Les parties sont <span class="miseenevidence">dispensées</span> de médiation familiale si elles demandent l'homologation d'une convention d'accord ou si elles ont un motif légitime (éloignement géographique, maladie...).
Le médiateur familial est un <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R57526">professionnel</a> qualifié (diplôme d'État).
Il ne juge pas et n'a pas de pouvoir de décision.
Il vous aide à trouver une solution au conflit, en respectant les principes de <span class="miseenevidence">confidentialité</span>, <span class="miseenevidence">d'impartialité</span> et de <span class="miseenevidence">neutralité</span>.
À savoir
Le principe de confidentialité ne s'applique pas en cas de motif impérieux (protection de l'enfant...) ou si la révélation de l'accord est nécessaire à sa mise en œuvre.
Le juge peut décider d'une médiation familiale, <span class="miseenevidence">même s'il n'a pas recueilli l'accord des parties</span>. Il peut prendre cette décision à tout moment y compris en <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R57732">référé</a>.
Le juge désigne le médiateur, sa mission ainsi que sa durée, la <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R50457">provision</a> à payer ou sa dispense en cas <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R1032">d'aide juridictionnelle.</a> Le greffe de la juridiction notifie cette <span class="miseenevidence">décision</span> par lettre simple envoyée aux parties. Elle est également communiquée au médiateur désigné par le juge.
La médiation familiale se déroule en 3 étapes :
À savoir
À tout moment, le juge peut mettre fin à la médiation sur demande d'une partie ou du médiateur familial, ou d'office s'il le décide.
L'entretien d'information est <span class="miseenevidence">gratuit</span>.
À l'expiration de sa mission, lorsque les frais de la médiation sont à la charge des parties, celles-ci déterminent librement entre elles leur répartition. L'accord peut être homologué par le juge.
En cas de désaccord, ces frais sont répartis à parts égales, à moins que le juge décide qu'une telle répartition est inéquitable au regard de la situation économique des parties.
Le juge ordonne, s'il y a lieu, le versement de <span class="miseenevidence">sommes complémentaires </span>après déduction de la provision déjà payée. Il désigne la ou les parties qui devront les payer.
À savoir
si les parties sont bénéficiaires de <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R1032">l'aide juridictionnelle, </a>la répartition des frais de la médiation se fait à parts égales. Les frais sont à la charge de l'État. Le juge peut si nécessaire, décider d'une autre répartition (inégalité économique).
Code de procédure civile : articles 131-1 à 131-15
Médiation
Code civil : articles 254 à 256
art 255 divorce
Code civil : articles 373-2-6 à 373-2-13
art 373-2-10 violences
Accès au droit et à la justice
Justice
Aide juridictionnelle des personnes résidant en France
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