Fiche pratique
Vérifié le 10/04/2024 - Direction de l'information légale et administrative (Premier ministre)
Le visiteur accompagnant contribue bénévolement à la réinsertion dans la société d'une <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67874">personne placée sous main de justice</a>. Il accompagne notamment cette personne dans ses démarches administratives et lors d'activités organisées en dehors de la prison. Toute personne majeure et au casier judiciaire vierge peut devenir visiteur accompagnant. Nous vous présentons les informations à connaître.
Le visiteur accompagnant est un bénévole de l'Association nationale des visiteurs de personnes sous main de justice (ANVP). Sa mission est d'accompagner et de soutenir une personne qui exécute sa peine (ou la fin de sa peine) en <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R58318">milieu ouvert</a>.
Le visiteur accompagnant intervient toujours en dehors de la prison (par exemple, les rencontres peuvent avoir lieu dans un café). Il agit dans le but de contribuer à la réinsertion d'un condamné isolé ou dont l'entourage n'est pas suffisamment présent.
La mission du visiteur accompagnant s'ajoute à la prise en charge assurée par les<a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67846"> services pénitentiaires d'insertion et de probation (SPIP).</a>
Attention :
Il ne faut pas confondre visiteur accompagnant et <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=F1421">visiteur de prison</a>.
Avant de commencer son activité bénévole, le visiteur accompagnant signe une charte dans laquelle figure toutes ces obligations. Cette charte est également signée par le <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67846">SPIP </a>dont dépend la <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67874">personne placée sous main de justice</a>.
Le visiteur accompagnant s'engage à :
Le visiteur accompagnant s'engage au minimum pour un an. Durant cette année, le temps dédié à l'accompagnement est fixé en fonction des besoins de la personne placée sous main de justice et du temps que peut réserver le visiteur accompagnant à son activité bénévole.
Le visiteur accompagnant contribue à la réinsertion du condamné isolé ou dont l'entourage n'est pas suffisamment présent. Il suit la personne dans ses démarches et lors d'activités effectuées en dehors de la prison.
L'accompagnement repose principalement sur le soutien et l'écoute de la <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67874">personne sous main de justice</a>. Concrètement, le visiteur accompagnant a pour mission :
La première rencontre entre le visiteur accompagnant et la personne sous main de justice a lieu dans les locaux du SPIP. Le <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67913">conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation (CPIP)</a> de la personne placée sous main de justice participe également à cet entretien.
Lors de cette rencontre, les 3 parties fixent les objectifs et les modalités de l'accompagnement. Pour cela, ils tiennent compte des besoins de la personne qui exécute sa peine en <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R58318">milieu ouvert</a>.
Les autres rendez-vous ne peuvent pas être organisés dans les locaux du SPIP. Le lieu des rencontres est déterminé par le SPIP et l'ANVP. En fonction de la personnalité de la personne placée sous main de justice et de l'existence ou non d'interdictions judiciaires, certains lieux publics peuvent être envisagés (par exemple, une bibliothèque, un musée ou un café).
Attention :
Les rendez-vous ne peuvent jamais avoir lieu au domicile du visiteur accompagnant ou de la personne placée sous main de justice.
Le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice peuvent s'appeler, communiquer par textos ou par mails. Le visiteur accompagnant ne doit pas donner son numéro privé à la personne qu'elle accompagne.
Par mesure de sécurité, l'administration pénitentiaire met un téléphone portable à la disposition de chaque visiteur accompagnant. De plus, le CPIP fixe les limites de communication entre le visiteur accompagnant et la personne placée sous main de justice.
Une partie des frais engendrés par l'accompagnement peuvent être pris en charge par l'administration pénitentiaire. Le reste sera à la charge de la personne placée sous main de justice (par exemple, si le visiteur accompagnant paye les entrées au musée il peut demander un remboursement à l'administration pénitentiaire).
Les règles relatives au remboursement de ces frais sont prévues dans un protocole signé par l'ANPV et l'administration pénitentiaire. (par exemple, si le visiteur accompagnant paye les entrées au musée il peut demander un remboursement à l'administration pénitentiaire).
Le visiteur accompagnant bénéficie également de la même protection sociale que les visiteurs de prison. Ils sont totalement couverts en cas d'accident de service ou de trajet dans le cadre d'une intervention en dehors de la prison.
La durée de l'accompagnement est fixée selon les besoins de la personne placée sous main de justice. Il prend fin en même temps que la prise en charge par le SPIP.
Pour devenir visiteur accompagnant, il faut :
Une demande doit être adressée au directeur du SPIP dont dépend la personne placée sous main de justice. Le candidat doit indiquer les informations suivantes :
Le demandeur doit joindre les documents suivants :
L’examen de la demande comporte un entretien avec le responsable local du SPIP (directeur de l'antenne locale d'insertion et de probation).
Cet entretien permet au candidat de comprendre le rôle des visiteurs accompagnants, et au SPIP d'évaluer l'aptitude du candidat à exercer le rôle de visiteur accompagnant.
Il sert également à évaluer les relations humaines, l'équilibre psychologique, la disponibilité du candidat.
Le directeur du SPIP rédige un rapport et sollicite l'avis du préfet du département du domicile du candidat.
Le dossier est ensuite transmis au directeur interrégional des services pénitentiaires (le supérieur du directeur du SPIP), qui prend la décision finale.
Le visiteur accompagnant est agréé pour une période de 2 ans. L'agrément peut être renouvelé sur demande écrite du visiteur accompagnant.
Dès son agrément, il peut rencontrer la <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67874">personne sous main de justice</a>, désignée par le SPIP. En général, le visiteur accompagnant suit uniquement une personne. Toutefois, en fonction des besoins locaux et de la disponibilité du visiteur accompagnant, il peut lui être proposé d'en suivre plusieurs.
L'agrément peut être retiré de 2 manières :
En cas d’urgence et pour des motifs graves, l'agrément peut également être suspendu par le directeur du <a href="/index.php/demarches-pour-les-particuliers/?xml=R67846">SPIP</a> dans lequel la personne bénéficiaire est suivi. Dans ce cas, le directeur interrégional des services pénitentiaires est immédiatement informé de la situation qui a entraîné cette demande de suspension.
En dehors du cas où le retrait est ordonné par les autorités judiciaires, le visiteur accompagnant est informé des raisons pour lesquelles l'administration pénitentiaire souhaite suspendre ou lui retirer son agrément. Par exemple, le non-respect d'une obligation fixée dans la charte d'engagement peut entraîner la suspension ou le retrait de l'agrément.
Le visiteur accompagnant peut se défendre oralement devant l'administration pénitentiaire. Au cours de cet entretien, il peut être assisté d'un avocat.
Circulaire DAP du 2 août 2007 relative à la procédure d'agrément
Procédure d'agrément du visiteur accompagnant
22 Grande rue
51480 Reuil
Tél : 03 26 58 03 03 – CONTACT
Du Lundi au Mardi : de 16h00 à 18h00 de 13h30 à 17h00
Le Jeudi : de 16h00 à 18h00
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4 place Truchon – 51220 Hermonville
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